L’ immeuble, construit en 1910, a été acquis en 1950 par l’Afrique Occidentale Française (AOF) pour héberger ses députés siégeant à l’Assemblée Nationale. En 1959, suite aux indépendances, il est rétrocédé à sept États d’Afrique de l’Ouest, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal pour le logement de leurs étudiants. La Maison des Étudiants des États d’Afrique de l’Ouest (MEEAO) est née.
En soixante ans, « Ponia » a accueilli des poètes, des intellectuels, des hommes politiques, des syndicalistes de la Fédération des Étudiants d’Afrique Noire en France (FEANF) , des étudiants, des travailleurs, des familles et des enfants d’Afrique de l’Ouest. À ce titre, il constitue une part importante de l’histoire de la présence africaine à Paris.
La mémoire de ce lieu est présente dans tous les espaces communs: poèmes d’artistes africains dans l’entrée et sur chaque palier, fresque créée par les artistes grapheurs qui ont participé à la vie du bâtiment.
Les grands logements sont tous traversants, certains possèdent une terrasse privée sur cour.