« Alors étudiant au sein de l’école d’architecture de Nanterre, j’ai vu s’assembler les « cubes de Kalisz » tels un jeu de construction grandeur nature.
Nous étions enthousiastes ou un peu jaloux mais reconnaissions la qualité essentielle du projet, sa générosité.
La recette : prenez un volume simple qui abrite un musicien et son instrument de musique, espacez-le de son voisin afin d’assurer une relative intimité acoustique, assemblez le tout en imaginant une vie riche de notes partagées au sein d’espaces ouverts sur le ciel ou abrités de la pluie, oubliez les clôtures pour favoriser le lien vers le quartier…
Autant de bonnes intentions mérite la reconnaissance de ce patrimoine, sa préservation et sa requalification à tous points de vue. Les usages de notre époque, les performances énergétiques, les aménagements de confort devront respecter l’essence même de l’architecture de Jacques Kalisz.
Comme pour une partition musicale, on procédera à un changement de ton sur une mélodie d’origine. » – Philippe Roux